Le maki, Patrick Fiori, le brocciu, …

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À la fin du mois d’août, nous étions invités au mariage d’amis en Corse. Nous pensions d’abord nous y rendre pour un weekend au vu du peu de jours de congé auxquels j’avais droit. Mais quand nous avons vu le prix des billets d’avion (ça se mérite, la Corse! 😦 ), nous avons trouvé ridicule de dépenser une somme assez importante pour deux petits jours. Nous avons donc opté pour un séjour d’une semaine. Je voulais vous faire part de ce que nous y avons fait et vu. Et éventuellement vous donner quelques bons filons.
De mon côté, j’avais déjà eu la chance de découvrir le nord de la Corse avec des amies il y a peu de temps 12 ans (si vous me lisez, les filles, j’en ai un excellent souvenir et j’ai énormément pensé à vous durant ce deuxième séjour sur l’île de beauté
Conseil n°1: Si vous avez l’occasion de choisir votre période de vacances, évitez la haute saison (merci beaucoup, Ludivine! #leconseilbateauquivautpourtoutedestination #lameufquisertarien). Étant donné qu’il fait à peu près toujours beau là-bas (on frôle à peine les 15°C en hiver), vous pouvez y aller n’importe quand. Mais si vous voulez éviter la foule et les prix excessifs, préférez septembre et octobre.

JOUR 1

Nous sommes partis de l’aéroport de Charleroi pour atterrir à Figari au sud de la Corse. Nous avons plus ou moins rapidement embarqué dans notre voiture de location pour filer vers le nord. Le mariage, qui avait lieu le lendemain de notre arrivée, se donnait dans le village de Galéria non loin de Calvi.
Conseil n°2: Se concentrer sur une région ou deux de la Corse. On peut perdre beaucoup de temps sur la route (même si les paysages y sont très beaux). Si, comme nous, vous n’avez qu’une semaine, une seule région peut suffire. Avec les copines, on a passé 10 jours dans le nord de la Corse et il nous restait encore de quoi faire.
Nous avons donc pris la direction du nord par l’est de la Corse en faisant un arrêt à Aléria qui n’a rien de très intéressant mais qui est presque à mi-chemin entre le sud et le nord et qui offre une petite plage (le minimum pour faire trempette avec un enfant qui a chaud et en a marre de la voiture). De plus, il y a deux/trois endroits sympas pour prendre un repas.
Nous avons choisi de nous restaurer à l’Écurie. Il y a un parking et une terrasse couverte qui donne sur la mer. La carte est variée et les prix abordables. Nous avons ensuite passé un peu de temps sur la plage de Padulone pour le plus grand bonheur de notre petite Joséphine.

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Nous avons ensuite poursuivi notre itinéraire avec un détour dû à un incendie de chaleur (quand je vous dis qu’il fait chaud par là-bas). Nous sommes donc passés pas trop loin de Saint-Florent et l’Île-Rousse sans avoir le temps d’y faire une halte pour autant. Nous nous sommes simplement arrêtés à Casta pour nous rafraîchir autour d’un verre en terrasse et donner le goûter de la petite biche. J’ai par contre repris mes habitudes néo-zélandaises et ai exigé que l’on s’arrête à maintes reprises sur le chemin parce que les paysages étaient beaux.
Conseil n°3: Visiter la Corse sans voiture est possible mais laisse moins de liberté. Pour avoir testé les deux, je n’hésiterai pas à relouer une voiture. Que l’on soit avec ou sans enfant. Cela permet aussi d’atteindre des coins plus difficilement accessibles sans véhicule.

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Après cette longue route (avec les arrêts, l’attente pour récupérer la voiture, le plouf, …, on aura tout de même mis pas loin de 9h pour aller du sud au nord de l’île), nous sommes arrivés à la maison d’hôtes où nous logerons pour 3 nuits avec deux couples d’amis:
A Martinella – Route du Port – Galéria
Nous avons été bien accueillis par Martine, la propriétaire qui a le franc parler et l’accent corses. Histoire de nous mettre directement dans le bain. 🙂 Nous avions une chambre ainsi qu’une salle de bain aux dimensions correctes. Un lit cage était fourni gratuitement suivant notre demande et le petit déjeuner était compris dans le prix. La décoration était assez basique et classique voire vintage et tout était très propre et nettoyé chaque jour. Chaque chambre possède une terrasse ce qui est assez sympa (surtout avec un enfant qui ne tient pas en place).
Une fois installés, nous sommes allés manger une pizza (la Corse regorge d’un nombre incalculable de pizzerias, c’est terrible) au restaurant d’à côté avant d’aller nous reposer après cette première journée assez fatigante.

JOUR 2

Notre fille adorée, ayant gardé le rythme de la journée précédente, s’est réveillée à 6h. Je vous laisse imaginer son état d’excitation lorsqu’elle s’est rendu compte que nous dormions dans la même chambre qu’elle… Nous avons donc suivi son engouement et nous sommes allés nous promener jusqu’à la plage. Inutile de préciser que nous étions les seuls au rendez-vous. Se lever tôt offre donc quelques avantages. Mais siiii, faites des enfants, vous aussi. Nous avons ensuite rejoint nos amis pour le petit déjeuner avant de retourner à la plage pour y passer la matinée. Auront suivi un repas sur la terrasse de la maison d’hôtes et une micro-sieste avant de nous préparer et nous rendre au mariage (pour les curieux, j’avais posté quelques photos du mariage sur mon compte Instagram: ludylacanaille).

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JOUR 3

Après un mariage plus festif pour certains que pour d’autres (parce qu’avec une chérinette qui a eu du mal à s’endormir dans sa poussette, je me voyais mal chanter et danser comme une dingue toute la nuit), nous avons pris le petit déjeuner tranquillement avant de nous diriger vers la vallée du Fango. On y trouve des piscines naturelles aux eaux cristallines. C’était sauvage et calme. De quoi profiter de la météo encore une fois plus que clémente et cela tout en douceur. Nous nous sommes baignés et séchés au soleil sur les rochers avant de retourner à Galéria pour une sieste et/ou une baignade à la plage. Nous avons ensuite passé la soirée dans une maison en bordure de mer qu’avait louée un groupe d’amis.

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JOUR 4

Nous avons tous quitté Galéria le même jour. Certains ont eu l’occasion de traîner dans les terres et le centre de l’île. De notre côté, nous nous sommes contentés d’un simple arrêt de quelques heures dans la ville de Corte. Aussi éloignée de la mer qu’il est possible de l’être en Corse, Corte fait figure de gardienne de l’identité de l’île. C’est un endroit agréable et accueillant. On s’est laissé perdre dans le dédales des ruelles et cela nous a plu. Nous avons pris le lunch du jour au Terra Corsa. L’accueil y était chaleureux et le plat simple, bon et à un prix plus que correct. Nous avons aussi goûté un gâteau à la chataîgne sur une petite place trouvée par hasard. Nous avons terminé par une visite d’art contemporain au Frac qui se trouve juste à côté de l’office du tourisme. C’était gratuit et plutôt original. Après ce break, nous avons continué notre descente vers le sud jusqu’à  Porto-Vecchio où nous avons passé le reste de notre séjour.

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JOUR 5

Nous avons décidé de passer le restant du séjour à Porto-Vecchio car il parait que les plages y sont les plus belles de l’île, car c’est proche de Bonifacio et de l’aéroport. Nous avons logé 3 nuits à la Résidence Marina de Santa Giulia. Nous avons opté pour une villa avec 1 chambre et un jardin. Nous étions déçus car les prix étaient excessifs et la villa ne ressemblait en rien à ce que les photos sur booking.com nous montraient. De plus, le lit d’appoint demandé et facturé en supplément n’était pas là. Nous avons dû le réclamer et aller le chercher nous-même à l’accueil. Heureusement, nous n’avons finalement pas dû le payer. Le ménage était sensé avoir été fait juste avant notre arrivée mais il y avait des toiles d’araignées, le sol était sale et tout semblait poussiéreux et la décoration était très vieillotte et kitch à souhait (je vous parle des dauphins sur le couvercle de la cuvette des WC?). Je ne vous conseille pas cet endroit qui s’avérait être un énorme centre de vacances qui avait tout de même certains points positifs. Malgré la taille de la résidence, nous n’étions pas du tout les uns sur les autres et il y avait beaucoup de verdure, un parking était disponible juste à côté de la villa, la piscine était sympa et on avait une jolie vue du jardin sur la plage Santa Giulia.

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Après avoir fait le deuil du prix excessif pour un tel endroit, nous avons décidé d’aller voir les merveilles du coin. Nous nous sommes rendus à la plage de Rondinara. C’est une jolie plage de sable blanc aux eaux turquoises et transparentes. Elle se trouve entre Porto-Vecchio et Bonifacio et un parking payant (5€) y est aménagé. Lorsque nous sommes arrivés, il y avait peu de monde (de nouveau un réveil matinal avec la petite). Au fur et à mesure que la matinée avançait, le monde est arrivé petit à petit. Nous sommes repartis de là vers midi et la plage était déjà bien remplie.
Nous nous sommes arrêtés à un petit resto (Chez Lili Corse Suartone Rondinara) avec une grande terrasse couverte sur le chemin du retour. La carte est assez variée (pas grand chose de prévu pour les végétariens) et le personnel très souriant. Après cela, Joséphine et son papa sont restés à la villa pour y faire la sieste pendant que je profitais de la piscine.

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JOUR 6

Pour notre dernier jour en Corse, nous avons décidé d’en faire un maximum. Le matin, nous sommes allés à la plage de Palombaggia. Enfin, sur un tronçon de cette longue plage qui s’étire sur 3 km. Le temps n’était pas de la partie ce jour-là, nous avons même eu de la pluie. Mais cela ne nous a pas empêchés d’apprécier cette plage qui, selon moi, avait plus de charme que la précédente. Il y avait également moins de monde mais cela était peut-être dû au temps moins ensoleillé.

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Comme la pluie semblait s’installer malgré la chaleur et les éclaircies et que nous avions d’autres plans pour l’après-midi, nous sommes remontés à la villa pour prendre une douche, nous apprêter et manger un petit bout. Nous nous sommes ensuite mis en route vers Bonifacio.
Nous avons d’abord cherché un parking dans le centre-ville mais ils étaient tous payants (j’entends par là, bien payants! Genre 15 ou 20 € l’après-midi!). Nous nous sommes donc rapidement rabattus sur un parking gratuit juste à l’entrée de la ville. Il y avait tout de même une petite trotte (environ 20 minutes jusqu’au port) mais comme le soleil était de nouveau de la partie, c’était assez plaisant.
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Après une courte balade au port et un délicieux cornet de glaces artisanales hors de prix, nous sommes montés vers la vieille ville. Une ascension assez épuisante, car absolument pas prévue pour une poussette ou tout autre véhicule à roues, aura été récompensée par la vue qui s’offrait à nous une fois arrivés en haut.

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Après avoir admiré toute cette beauté mêlée de blanc et de bleu, nous sommes allés nous balader dans la vieille ville avant de redescendre vers le port afin de prendre l’apéro (un mojito à la Corse pour moi) et finalement nous installer au Kissing Pigs pour un dernier repas corse. Comme les plus perspicaces d’entre vous l’auront probablement deviné, nous y avons mangé du… (roulement de tambour) cochon. J’ai tout de même mangé un plat  végérarien. Comme quoi…

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Nous avons terminé notre séjour dans cette ville magnifique et nous en garderons un excellent souvenir. C’était une jolie façon de clôturer cette semaine. J’espère que ce reportage vous aura donné envie de découvrir cette île ou vous aura tout du moins donné un peu de lumière et de chaleur.
Je voudrais terminer cet article qui sera certainement le dernier de l’année en vous précisant que je ne suis pas fort attachée à cette fête de fin d’année mais je trouve que c’est une bonne occasion de faire le point sur ce qui s’est passé dans notre vie personnelle et autour de nous. Profitez de ceux qui comptent pour vous et remettez vos valeurs et vos priorités là où elles se doivent d’être.
Que 2017 débute en beauté (et nous laisse quelques bons chanteurs… accessoirement…)!
Prenez soin de vous. Doux bisous.

3 réflexions sur “Le maki, Patrick Fiori, le brocciu, …

  1. Bonjour. Cet article donne vraiment envie d’aller là-bas. Je suis un grand fan de la Corse et surtout de ses chants!!
    mes idoles sont Patrick Fiori et I Muvrini). Rien que ça!!

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